20 Octobre 2017
« Ouverte la voix », paru dans les Lettres françaises, le 16 mai 1947, comme extrait d’un recueil qui devait s’intituler Poèmes de l’Islam réveillé, et qui n’a jamais vu le jour. (in L'oeuvre en fragments de Jacqueline Arnaud):
J’ai vu mes frères
Ils paraissaient très fatigués
Ils n’avaient pas dormi depuis Alger
J’ai appelé des musiciens
Lancé la patrie dans le vent,
Dit de vieux noms pleins de prestige.
Quelle croisière ! Quelle mer !
Des bras défunts lèvent la terre
Et la préservent du limon !
Les femmes pleuraient sur le rivage,
Pressaient la pâte nostalgique,
Lançaient leurs seins aux matelots.